« Au cours de ces dernières années, je me suis efforcé, dans mon écriture, de bannir le pittoresque au profit de l’exactitude. La bonne prose est comme une vitre transparente ».
Voilà ce qu’écrivait George Orwell. Parmi ses précieux conseils d’écriture il recommandait également : « N’utilisez jamais un mot long si un autre plus court peut faire l’affaire… S’il est possible de supprimer un mot n’hésitez jamais à le supprimer » autant de conseils qui s’appliquent aussi bien à l’écriture textuelle qu’à la mise en scène entendue comme écriture scénique.
Jusqu’à Brûle ! en 2012, nous avons exploré les outils du théâtre dans leur richesse et parfois dans leur aspect spectaculaire. Depuis nous avons pris un autre chemin et avançons à la recherche de cette « transparence de vitre » chère à Orwell, explorant et affirmant un dépouillement sur la scène.
Ce qui nous intéresse avant tout c’est la rencontre du corps et du texte, la vibration donnant naissance à l’intime beauté d’une parole dans sa vérité.